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Informations
Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
DONJON-Niort, le plus remarquable ensemble de donjons jumeaux de France se dresse en pleine ville. Il s’agit en réalité des vestiges d’un très important ensemble d’un périmètre de 700 mètres, armé d’une dizaine de tours, dont il formait le cœur: C’est Henri II Plantagenêt qui, pour protéger les domaines de son épouse, d’Aliénor d’Aquitaine, décida la reconstruction de cette forteresse, entre 1160 et 1175. Les deux donjons carrés sont hauts de 28 et 23 mètres et ont un plan semblable. Chaque angle est appuyé d’un contrefort cylindrique et les murs d’un contrefort semi-rond. Le donjon sud, entièrement dans son état d’origine, présente sous son crénelage, des mâchicoulis bandés sur arcs entre ses tourelles-contreforts. Celui au nord s’effondra en partie en 1719 et fut reconstruit un peu moins haut. Distants de seize mètres, l’un et l’autre étaient reliés par deux courtines prolongeant leurs faces nord-ouest et sud-est, renforcées par des contreforts semi cylindriques. La cour ainsi délimitée, accessible par un pont-levis, en façade, formait un piège redoutable en cas d’incursion ennemie en raison des tirs effectués des terrasses des donjons. La porte d’entrée actuelle du premier étage a été percée à la fin du XVIe siècle pour le séjour de Catherine de Médicis et son linteau est orné de trygliphes et métopes. L’entrée d’origine consistait en une modeste porte en plein cintre, identique à celles de l’intérieur, elle n’était accessible que par une échelle de bois et se situe à gauche de la tour d’entrée actuelle, au sud-est. Le bâtiment central couvert d’une toiture d’ardoises a été créé, sans doute dès le XIVe siècle, en couvrant la cour comprise entre les deux donjons.
Architecture
DONJON, la tour sud possède trois niveaux accessibles, comme dans l’autre tour, par un escalier à vis, chaque niveau étant voûté en berceau brisé, ou plein cintre pour le troisième. La tour nord en possède quatre dont deux sont dépourvus de voûtes et délimités par un plafond de bois. Les salles basses du corps central, couronnées de voûtes surbaissées, sont remarquables par leur appareillage ordonné autour d’une clef en losange portant la date de ces travaux, 1750 à 1752. Restaurées en 1980, elles ont retrouvé leur allure d’origine et leur sol a été reconstitué à partir des traces d’arrachement et des gargouilles d’écoulement des eaux usées. Elles abritent actuellement les salles d’archéologie du musée, à l’origine du musée du costume poitevin devenu, plus tard, municipal. Les bâtiments, achetés à l’Etat par la Ville sous le premier Empire, ont servi de prison, de service d’archives et abritèrent la mairie de1792 à 1848. C’est dans la cour du château de Niort, qui renfermait de nombreux bâtiments, le logement du capitaine, une chapelle qu’Aliénor d’Aquitaine signa la charte de franche-commune accordée aux Niortais en 1203. Les noms de la plupart des châtelains résidant au château (XVe–XVIIIe siècles) nous sont connus. Une compagnie d’invalides y séjourna au XVIIIe siècle jusqu’en 1793, il abrite un musée municipal de 1ère catégorie, contrôlé par l’Etat.
Les habitants
Aliénor d’Aquitaine Catherine de Médicis "
Divers
Niort; Donjon grav de 4 à 7
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