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Code Département
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Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
PLANCY-ABBAYE, mentionné dès la fin du XIe siècle, le "castrum quod vocatur Planciacum" surveillait un gué de l’Aube. Il donna son nom à l’une des plus importantes familles de Champagne, qui s’éteignit en 1396 avec Louis de Plancy, tué lors de la malheureuse croisade de Nicopolis. A Geoffroy de La Croix, acquéreur en 1502, succéda à la fin du siècle Claude de La Croix, qui demeura fidèle au roi lors de la Ligue et mourut en 1609 en son château de Plancy. Saisie en 1654, la baronnie fut adjugée au secrétaire d'Etat Henri de Guénégaud, baron de Saint-Just, qui obtint deux ans plus tard son érection en marquisat. Ce puissant personnage fit drainer les terres, construire routes et ponts, dota le chapitre de chanoines, mais ne fit pas transformer le château. Mentionnées dans l’acte d’adjudication, la maison du château seigneurial, ses chapelles et dépendances, le tout fermé de murailles, tours, pont-levis, figurent en 1714 dans l’acte de vente à Jean Moreau, contrôleur général de la grande Chancellerie, et à nouveau en 1764, dans celui de la vente au profit de Claude Godard d’Aucour, ancien maire de Langres et ancêtre du marquis de Bonardi, actuel propriétaire.
Architecture
PLANCY ABBAYE, autres pièces mentionnent l’existence d’un pavillon d’entrée détaché, abritant un passage voûté, et précisent que, si le château est fort petit, celui de Saint-Just est depuis les Guénégaud le séjour ordinaire des seigneurs. Les Godard d’Aucour, marquis de Plancy, n’en font pas moins reconstruire le corps d’habitation. Privé de sa chapelle lors de la Révolution, le domaine échoit au cadet, Adrien, qui épouse Sophie Lebrun, la fille du troisième consul, devenu archi trésorier de l’Empire et duc de Plaisance. Nommé en 1810 préfet de Seine-et-Marne, le comte de Plancy reçoit l’empereur, le 19 mars 1814, dans une demeure dévastée, privée de ses parquets et de ses boiseries à la suite du passage des cosaques. Très sobre, le corps de logis en pierre crayeuse, simple en profondeur, s’appuie sur un pavillon polygonal élevé sur les fondations de deux des quatre tours qui cantonnaient l’ouvrage médiéval. Agrandies lors d’une restauration, au début du siècle, les terrasses qui l’entourent dominent au nord les parterres de buis créés sur les plans de Duchêne à l’emplacement de l’ancien bayle, toujours délimité par des dépendances et des douves en eau. Au sud, elles donnent sur le parc paysager dessiné dans la vallée, ponctué d’étangs et de canaux et traversé par des levées de terre plantées de superbes platanes. Près de l’entrée, la maison des chapelains rappelle le chapitre fondé au XIe siècle par les seigneurs de Plancy et supprimé à la Révolution.
Les habitants
Famille d'Henri de Guénégaud "
Divers
Plancy 48° 34' 15" nord, 3° 58' 09" est
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