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Informations
Code Département
Photo
Canton
Commune
Nom du Château
Type Edifice
Période origine
Histoire
TROUSSAY, en 1545 Robert Bugy propriétaire du domaine et en 1732 à la famille de Pelluys par alliance passe ensuite aux Réméon et en 1828 à Louis de la Saussaye qui en hérite. Ce manoir fut fortement restauré entre 1850 et 1873, par l'architecte départemental Jules de La Morandière, le successeur de Duban à Blois, pour l'historien, archéologue et collectionneur, Louis de La Saussaye. C'est dans cette reconstruction pensée et dirigée par une personnalité éminente du Blésois que réside aujourd'hui l'intérêt de Troussay. Après la Révolution et les destructions qu'elle provoqua, suscita la création des grandes sociétés savantes et d'une émulation pour la conservation du patrimoine. Il est l'un des éminents antiquaires de cette génération éclectique, autodidacte passionné par l'histoire médiévale et l'archéologie naissante. Ce collectionneur fut correspondant de Mérimée pour la première Commission des M.H.. C'est dans l'architecture et la décoration du château de Louis XII et de François Ier que La Saussaye trouva les modèles d'inspiration pour la reconstruction de sa maison entreprise au même moment. Il en résulte un château réinventé où sont reconstitués les styles gothique et Renaissance. Le nouveau château de Troussay est la création architecturale d'un érudit collectionneur, qui, malgré la doctrine énoncée de respecter autant que possible l'état ancien, révèle le goût très caractéristique du milieu du XIXe siècle qui cherchait à recréer une atmosphère plutôt que l'authenticité. Les dépendances abritent un musée régional ainsi qu'une exposition sur la domesticité dans les châteaux d'autrefois.
Architecture
TROUSSAY, Bâti au XVe siècle, avec ses dépendances, sur un quadrilatère régulier, une ancienne plate-forme fossoyée, cette modeste demeure seigneuriale adopte le parti traditionnel du petit château solognot de la fin du Moyen-Age. Les trois bâtiments, logis et bâtiments de dépendances, sont implantés en U autour d'une cour fermée au sud par un muret. Le logis est placé au fond de la cour. l'édifice consiste dans un corps de logis central à trois travées élevé sur un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble, chevauché par deux lucarnes de pierre à tympan triangulaire, ce corps est flanqué de deux ailes basses terminées par des tourelles offrent un appareil polychrome de briques roses et noires dessinant un damier, dont le toit d'ardoise est sommé par un lanternon. En retour se déploient les corps bas des dépendances, repris à la Renaissance pour un écuyer, contrôleur au grenier à sel de Blois, Louis de la Saussaye sauva de la destruction de nombreux objets d'art et fragments d'architecture, dont certains de très grande qualité, qu'il fit remonter à Troussay : vitraux civils du XVIe siècle, attribués aux anciens hôtels de Guise et Sardini, à Blois, menuiseries gothiques et Renaissance des fenêtres de maisons démolies lors des grands travaux de voirie, sculpture de l'hôtel Hurault de Cheverny, dans la même ville, chapiteau et porte (l'un des plus remarquables témoins de la sculpture sur bois de la Renaissance) provenant de la célèbre chapelle du château d'Onzain et peut-être par là du château de Bury, édifice dont le rôle fut capital dans l'histoire de la première Renaissance française. La valeur architecturale de l'oeuvre conjointe de La Saussaye et de La Morandière, est modeste. L'architecture, bien que soignée, apparaît banale. Mais l'originalité et l'intérêt résident dans la pensée qui a présidé à la restauration de Troussay.
Les habitants
famille de Pelluys "
Divers
A Cheverny château de Troussay 47° 29' 29" Nord et 1° 25' 29" Est
Liens